Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
saison 2008-2009
26 décembre 2008

marseille - nancy

Samedi 20 décembre 2008 :


Séb arrive chez moi vers 8h30 car un véhicule passe gentiment me chercher à domicile. Évidemment je lui ouvre en pyjama (enfin, un maillot de Nancy sur le dos quoi) mais mon sac est prêt depuis la veille. Café pour lui, céréales pour moi et je lui montre les photos du déplacement à la Corogne. Minus m'a téléphoné car le véhicule (un J7 avec un énorme coffre) est parti en retard de Nancy. Les six personnes arrivent vers 9h10 après que le Gps ait fait emprunter de toutes petites routes à Karine...

Séb fait visiter mon appartement à Karine (c'est juste pour me vanter, comparé au sien...) pendant que je range mon ordinateur dans la housse de minus. En bas, Séb prend une photo de départ du demi-groupe. Il fait gris, frais.

Je conduis car je connais la route jusqu'à Dijon (et même plus). Camille propose de faire goûter le nouveau Yop, je suis partante. Elle m'ouvre la bouteille mais ça se met à mousser, mousser et couler ! Je m'en fous partout, sympa le Yop pétillant ! Karine met de la musique à partir de son GPS (ébahie par la technologie quand même) et moi j'apprécie que les travaux soient enfin terminés sur l'autoroute pour aller à Dijon ! Karine, minus et moi reprenons les délires sur la chanson d'Akon entamés en Espagne, puis débordons sur d'autres chansons. Hiiii ! Haaa !! Briiiiitney !!!

4759     4760     4767

Nous retrouvons le second véhicule, le J9 qui nous avait conduits en Pologne quelques semaines plus tôt, à l'aire de Beaune. Je klaxonne et comme des gens traversent au même moment, ils le prennent (mal) pour eux... Mamie-asnl a fait soixante petites brioches !! C'est super sympa. Jean-Michel prend des photos du groupe, je porte à bout de bras le cadeau de noël de la part de Karine et minus : un nutella d'or !! Encore merci pour cette petite attention.

Karine reprend le volant, j'apprends à régler le GPS et renverse du coca. Nous faisons ensuite une pause sandwichs sur le parking visiteurs de Lyon, les voitures passent, un mec nous demande si c'est là que part le bus pour Grenoble... Adrien-m veut emporter un panneau stationnement interdit dans le J9 mais Jean-Michel s'y oppose. Nous partons direct après le pique-nique, inutile de s'éterniser ici.

4769

Je reprends le volant, au grand soulagement de Camille qui trouve que Karine conduit plus brusquement !! On fait un arrêt pipi pour les filles à la première aire. Puis dans les virages et les montées, j'engage une course poursuite avec le J9, je te double, tu me doubles, je te prends en photo, tu me prends en photo, etc. Le J9 de roumains a le dernier mot. Il faut dire qu'à un moment, perdue dans les vitesses, je passe la seconde et le J7 n'apprécie pas du tout. Par ailleurs, pendant ce temps, certains prennent note des améliorations à apporter à nos prochains déplacments « pas chers », de l'eau au robinet en bouteille : pour rincer les verres et pour le café (donc, acheter du café soluble).

4782

Arrivée à l'hôtel première classe, des vestiges de neige sur le sol. Répartition des chambres, cinq pour seize (on aurait pu faire mieux avec quatre chambres pour seize...). Je suis avec Karine et mamie. On s'installe rapidement puis direction une grande surface pour faire le plein et acheter quelques victuailles (des knacks quoi et de l'alcool pour certains). Évidemment, à quelques jours de noël, c'est bondé et on perd pas mal de temps dans les bouchons. Puis nous rejoignons Geoffroy Guichard où nous trouvons facilement à nous garer, merci aux passages à des gens d'avoir bien voulu resserrer leurs voitures pour nous permettre de caser les deux véhicules.

4796     4794     4804

Visite de la boutique, arrachage de stickers, Julien et son pote bouxiérois Fred vont acheter les places. Ce soir, elles sont à 10€ dans tout le stade. Nous sommes en latérale haute, à l'exact opposé du parcage auxerrois. Drapeau lorrain et appels en direction d'Olivier Sorin à l'échauffement. Il est ravi de nous apercevoir et grand Séb va le voir pour qu'on le retrouve à la fin du match. Adrien-m qualifie mes gants de « emo » ?? Le stade se remplit bien et se met à chanter. Enfin un match sans grève (partielle ou totale) pour moi. Ambiance bien sympa, mais pas si impressionnante que ça de notre côté (green angels). Par contre, côté magic fans, certaines poussées nous collent limite des frissons.

4806     4820     6296

Saint-Etienne gagne 2-0 avec beaucoup de chance, Auxerre a globalement bien géré le match mais a manqué de réussite dans la finition. De nombreux supporters stéphanois sont toutefois bien prompts à siffler, notamment au moindre loupé de Gomis... qui marquera le second but. Chez les auxerrois, agitation quasi constante dans le parcage mais bien évidemment pas entendus une seule fois. Triste message à la fin à l'intention de leurs joueurs : « très nuls ». De notre côté, nous reprenons quelques chants stéphanois en remplaçant par Nancy. À signaler la composition de l'équipe avec Adrien-m, nous donnons les joueurs nancéiens : le numéro 7, Dimitri Duchemin !!!

4814     4836

J'ai du mal à me séparer du lessivage de cerveau impliqué par les déplacements et pense attendre que le parcage soit ouvert pour qu'on puisse partir... Bref, en descendant les escaliers, certains croisent Sauget. Puis nous allons attendre Sorin aux grilles. On se fait direct repérer comme non-stéphanois par les verts du coin : « vous avez mis combien de temps depuis Auxerre ?! » Ca nous permet en tout cas de discuter en toute sérénité avec des gens, étonnés par notre passage à Saint-Etienne. Sorin arrive, le sourire aux lèvres de trouver seize nancéiens rien que pour lui et il reste discuter un bon quart d'heure. Sympa comme tout. Nous repartons finalement, les pieds glacés que la marche au véhicule réchauffe, avec arrachage de stickers pour certains et discussion avec Rémi Riou pour d'autres. Direction le Quick, histoire de manger chaud et au chaud une fois dans la journée.

Retour à l'hôtel, certains vont se coucher, d'autres prennent le J7 pour repartir au centre-ville. Avec Karine, nous échangeons nos photos de la Corogne et du jour puis extinction des feux. Beaucoup de kilomètres nous attendent encore, d'abord l'aller à Marseille, puis surtout le retour de nuit après le match...


Dimanche 21 décembre 2008 :

Il est à peu près quatre heures du matin et je suis réveillée par les gens qui rentrent... Trop de discussions, trop de bruits, trop de rires, c'en est trop je téléphone à minus et l'engueule sérieusement. À travers les murs de papier de l'hôtel, je l'entends demander à chacun de regagner sa chambre. Les gens s'exécutent. Malheureusement, dans la chambre qui jouxte la mienne, il y a Julien et son rire de hyène, Fred qui n'arrête pas de parler, Jean-Michel et minus qui apprécient le spectacle. Mamie et Karine sont désormais également réveillées et Karine appelle minus et l'engueule sérieusement. Mêmes effets, mêmes causes. Minus fait se taire sa chambrée. Mais le pauvre a tout pris dans la gueule alors qu'il n'y était pour rien.

Après tout ça, j'ai bien du mal à me rendormir. Surtout que j'ai dû me lever pour... couper le chauffage car il faisait TROP chaud !!! Le réveil quelques heures plus tard est donc douloureux. Je suis surtout dégoûtée de penser au retour qui nous attend le soir.

Bref, on s'était dit départ à neuf tapantes ; nous partons à 9h30. Arrêt peu de temps après pour le petit déjeuner à base de café ou chocolat et brioches de mamie. Je conduis et, plus nous approchons du sud, plus le vent se fait sentir. Nous doublons le car du CCS, tous endormis là-dedans. Ils répondent à peine aux coucous de mes passagers. Dernier arrêt sur une aire d'autoroute, les flics tournent et refusent au bus de s'arrêter également. Paraît que des grenoblois seraient annoncés ??

Karine reprend la route et doit lutter contre le vent. Nous arrivons à Marseille en début d'après-midi et longeons la côte. Minus et moi nous remémorons notre périple à pied de la saison dernière : « là tu avais filé du tabac à des colchards », « là on avait petit-déjeuner », etc. Il fait beau, chaud. La mer est bleue, si bleue ! On a du mal à retrouver Thierry, sa femme, son fils et Sophie car les deux véhicules souffrent d'un manque flagrant de coordination... Le GPS indique plus de deux kilomètres pour rejoindre le stade, l'année dernière le minus indiquait 500 mètres...

4840     4844

Repas de roumains avec cuisson sur le trottoir des knacks et préparation en vitesse des sandwichs. Nous nous retrouvons au parc à proximité. Quelques divergences se font sentir, mais avec la famille de Thierry, nous sommes désormais vingt... pas facile de contenter tout le monde dans ces conditions. Et pour certains, la fatigue commence à se faire sentir. Vincent nous rejoint également, toujours aussi sympa les sudistes. Thierry a ramené ses bons saucissons !!

Nous partons en direction du stade et sommes quasiment instantanément récupérés par une voiture de flics que nous devons suivre pour accéder au parking visiteurs. Au début, ils veulent nous faire payer le parking avec les marseillais, puis finalement nous font aller à l'endroit réservé aux bus. Tout s'enchaîne très vite. Quatre mecs de Saarbrücken nous demandent le chemin pour le parcage, je leur laisse minus. Un flic lui dit qu'il ne pourra pas rentrer dans le parcage s'il n'est pas dans le véhicule en même temps que les autres ?? Quand je suis garée, les flics ouvrent la porte et nous demandent si on a rien à déclarer ?? Ils récupèrent un fond de bouteille de vodka, veulent qu'on achète immédiatement les places, qu'on se fasse fouiller et qu'on attende bien sagement. Dire qu'il y a la bouteille de gaz à l'arrière du J7. Raphaël veut mettre ses affaires dans notre véhicule pendant le match. Un flic m'interpelle plusieurs fois par mon prénom qu'il a vite retenu : « Maud tu peux reculer le véhicule ? », « Maud, tu peux ouvrir le véhicule ? ». Bref, bref, j'ai même pas de monnaie pour la place, merci minus et Karine de me l'avoir avancée car je voulais aller retirer de l'argent avant le match... mais on a plus le droit de sortir.

Pour information, minus n'a eu aucune difficulté à venir avec les quatre allemands. Nous attendons les bus, trois bus : CCS, RS/SNE, LCN/BZK. Des chants un peu inutiles sont lancés et nous finissons par accéder au parcage. Bâchages, chambrages, tout ça comme d'habitude. Bon parcage de nancéiens, très peu de marseillais l'ont investi cette fois heureusement.

4851     4853     4854

Je vois quasiment rien du match à cause des grillages, je chante un peu et observe l'ambiance moyenne des marseillais. Bon, à part les tifos qui rendent bien, il y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Nancy ouvre le score à la 33ème par Hadji, je n'en crois pas mes yeux !! Surtout qu'il récidive à la 39ème !! A peine eu le temps de prendre le 0-1 en photo, sous l'insistance de Julien d'ailleurs. Le parcage est en fête, la mi-temps intervient et c'est la bronca au vélodrome. J'ai du mal à en croire mes oreilles et mes yeux. Et je ne veux pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, donc je ne crois encore qu'à moitié que Nancy va gagner ce soir. Travis est arrivé cinq minutes en retard alors qu'il venait de Montepellier.

4858     4860

La seconde période reprend, Marseille tente de pousser mais Bracigliano repousse tout (ou alors c'est son poteau qui le sauve !) et Nancy enfonce le clou ! Dia, qui évolue seul en pointe ce soir !!, plante un véritable but (56ème) d'attaquant et le vélodrome s'éteint ! C'est vraiment extraordinaire de faire se taire un stade de 50 000 personnes. Les marseillais commencent à déserter leur stade à quasiment un quart d'heure de la fin... « Le père noël n'existe pas ». En fin de match, je rejoins Travis qui est en haut du parcage et nous discutons de tout et de rien, mais surtout de Nancy (et un peu de Paris, qui a fait match nul pendant ce temps). Quelques joueurs viennent saluer et, encore, parce que Biancalani leur a dit de venir...

4861

Les nancéiens restent coincés plus de trente minutes dans le parcage. Plus tard, lorsque nous quittons le stade, escortés, des marseillais nous applaudissent !! Quel étrange monde. Julien est ravi car, avec l'escorte, il grille tous les feux rouges, toutes les priorités. Puis c'est le retour. Nous déposons Julien à Orange, merci à sa famille pour l'accueil et les cafés !!

Le retour est long, très long, émaillé de quelques chamailleries pour les places dans les véhicules. Le vent souffle horriblement et le J9 tangue dangereusement, j'ai vraiment hâte de quitter le sud !! Nous voulons manger et ratons la sortie du mc do. Tant pis, on poursuit la route. Le J7 s'arrête à une station, prévenue trop juste je rate la sortie... Finalement, on s'arrête dans une petite station et on mange ce qu'on peut. A partir de Lyon, nous prenons la nationale. Les gens s'endorment petit à petit. Jean-Michel me relaye et je voudrais dormir mais j'y arrive pas car, une fois de plus, j'ai froid. Finalement, je reprends le volant pour la dernière heure, le passage en Lorraine et dans les Vosges, cool. Je me ramène à Mirecourt à 7h15. Les autres poursuivent leur chemin jusqu'à Nancy.

Ainsi s'achève le dernier déplacement de l'année. Déplacement énorme, dans tous les sens du terme ! Avec une incroyable victoire au vélodrome et une jolie dizième place.

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Quoi moi, je conduis brusquement ?! ^^ Bon j'avoue.<br /> Sinon bon dép, mais bien fatiguant (surtout avec la Corogne...)
A
Le père noël est bien rouge et blanc.<br /> Excellent C.R. mais on sent la fatigue à la fin avec cette incroyable faute d'orthographe pour le numéro de la place rhôôôôh).<br /> Ce doit être dû à l'émotion d'être dans la 1ère moitié du classement.
Publicité