strasbourg - nancy
Un nouveau week-end en déplacement(s). Quelques heures en Meuse samedi après-midi, avec Armand co-pilote qui nous perd (comme toujours) et se plaint que Maxime le couvre de pelures de mandarine… Par le plus grand des hasards, je retrouve Bertrand (pas vu depuis le mois de juin dernier) et ça me fait super plaisir. Florian me chambre à propos de Nancy, qui soi-disant entamerait sa longue descente aux enfers, comme l’année dernière (mais moi au moins je supporte pas Lens…). Un peu de musique plus tard (heureusement je mets pas le son sur le blog), et après que Guillaume et Armand aient passé le trajet à menacer Maxime d’appeler les flics à cause de sa conduite et de sa canette de secours, nous sommes de retour à Nancy. Armand va boire sa soupe, lire sa BD et se coucher. Le temps est glacial, sibérique. J’écoute le multiplex d’Europe 1, Lyon a fait match nul contre Nice, c’est tout bon pour nous ça ! Paris et Metz ont encore perdu à domicile… et la valse des entraîneurs se poursuit (Sochaux, Rennes). Je vais faire un tour dans Nancy la frigorifiée avant de retrouver Marie-Noëlle et c’est Nancy comme je l’aime. Je n'y croyais plus. Samedi soir mais presque personne dans les rues. Sauf que place Stan, je crois le voir, un an et demi après… mais la vie n’est pas un film fait de « comme par hasard » (enfin, pas toujours), y a qu’un igloo sur la place.
Après une petite nuit chez Marie-Noëlle (plus trop l’habitude de la circulation nancéienne), nous allons manger chez Francesca, des pâtes. Ça ne passe pas du tout, j’ai mal au ventre et je ne sais pas si c’est à cause du déplacement à Strasbourg ou du petit déjeuner trop rapproché… Donc pour résumer, depuis vendredi midi je n’ai pas fait de vrai repas.
Le bus est en retard (comme d’habitude) et on quitte Nancy à 13h45, gelés. Deux arrêts en Moselle, Travis et ses lunettes qui noircissent au soleil me rejoint à Vic-sur-Seille et on peut parler de foot et boire de la bière. Mister djé s’est mis devant moi et me vanne « t’as pas vu de lapin rose en venant de Mirecourt ? », puis tente de confondre les Vosges et l’Alsace, mais je veille au grain. Travis exhibe fièrement son écharpe CCS tandis que la bière comble le vide de mon estomac.
Enfin le stade de la Meinau s’offre à nos yeux et je n’ai qu’un désir : aller aux toilettes… et comme on attend trois plombes dans le parking visiteurs et que je ne tiens vraiment plus, je vais faire de grands sourires à un CRS qui me laisse profiter des toilettes de son car – propres mais sans papier. D’ailleurs, au travers de la porte, il m’en propose. Euh… non merci, j’ouvrirai quand je serai habillée.
Bonne fouille et parcage grillagé. Ça change de Toulouse. Je me mets au dernier rang du bas du parcage, derrière la Clique et je m’arrache les tripes, espérant que ça me réchauffera. Quant au match, pour tout dire, je n’en vois pas grand chose. Je sais juste que la mi-temps intervient sur un score de parité, sans but. L’ambiance est sympa, le stade loin d’être plein et Nancy tient son avenir entre les mains.
Je suis la seconde période avec Travis, que j’ai finalement retrouvé, et on chante mais ça ne sert pas à grand chose. Nancy ne marque pas, Strasbourg non plus. Pourtant Nancy a pu se procurer quelques occasions, mais d’un côté comme de l’autre, les gardiens de but font les arrêts qu’il faut. C’est frustrant. Nancy laisse encore échapper deux points… et sacre Lyon champion d’automne.
Le retour est calme, on écoute le match entre Marseille et Bordeaux. Je repense à trois petites discussions qui m’ont bien fait plaisir (Mikael et ses lunettes de soleil, Mélanie), aux bonjours échangés. Travis, et c’est rare, est pour Marseille, uniquement parce que ça nous arrange. D’ailleurs Marseille marque deux buts, se rassurant après sa belle claque en Ligue des Champions (encore désolée pour toi, Julien !!), heureusement Cissé titulaire ne marque quand même pas… et Bordeaux réduit la marque, Travis va retrouver sa voiture à Vic et reprend son manteau (même pas froid…). Bordeaux égalise et j’appelle Travis, qui ne sait plus s’il doit se réjouir ou non. Le match se termine sur ce score et c’est tout bon pour nous : Nancy terminera les matchs aller deuxième et Marseille ne sait pas tenir un score. Je pense : "Marseille peut avoir des regrets".
Nancy. Ma voiture n’est même pas gelée, j’ai de la chance car ce n’est pas le cas des voitures voisines (les vosgiennes sont plus résistantes). Je conduits un peu n’importe comment, je suis pressée de rentrer chez moi, au chaud. Et j’ai en tête les mots de Florian lorsque nous revenions de Sion à propos d’une voiture qui nous avait doublés très à l’arrache : « pour rouler comme ça, ça ne peut être qu’un vosgien ». En effet. Comme les radios de jeunes sont en libre antenne, j’écoute Magnum, l’unique radio des Vosges, qui passe tout et rien (à vrai dire surtout rien). Quand même droit à un morceau de technonique (selon une vieille à la gym…) dans ce tas de chansons endormantes.
A Mirecourt, le propriétaire de la voiture à côté de moi a tout compris et a mis un plastique anti-gel sur le toit de sa voiture… moi j’ai la flemme de sortir mon carton, tant pis il faudra gratter pour travailler demain. Je jette un oeil sur les articles foot d'internet, et un des titres est : "l'OM peut avoir des regrets". Quand je serai grande, je serai journaliste sportive...
PS : Dijon a gagné en Coupe de France !!