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saison 2008-2009
31 mars 2008

bordeaux - nancy

Je suis à Nancy depuis jeudi soir, chez ma sœur Noémie, pour voir un ballet à l’Opéra de Nancy… Ça nous plaît moyen, le plus drôle reste ce qu’on en dit : « c’est pas à guichet fermé ce soir » (Noémie a découvert une nouvelle expression et sait la réutiliser à bon escient), « c’est combien de temps la mi-temps ? », « tu t’es pris une veste », « si t’es pas satisfaite, rembourse-moi !! ». Et puis en rentrant, à pieds, l’amour d’une ville au bout des lèvres, je vois ma tenue idéale pour le mariage de mon autre sœur dans une vitrine : « là, du rouge et du blanc ! ». Noémie se prête au jeu et me trouve un sac rouge, puis un blanc… (rouge sur blanc…)

Vendredi, je traîne au lit, je sais que les deux prochaines nuits seront courtes. Je vais au centre-ville de Nancy, juste pour flâner, juste pour (re)découvrir le magasin Somewhere qui a été refait à neuf, juste pour me dire que c’est MA ville. Mais c’est faux, la veille il m’a fallu plusieurs heures pour localiser mentalement deux rues, sans oser demander de l’aide, son oser avouer que je ne connais plus aussi bien…

Je retrouve minus et Fabien à 16h57, je ne suis même pas en retard malgré les railleries… Minus cherche une machine à laver et trouve son bonheur. Au moins, on sait où iront les remboursements du déplacement !! Nous allons chercher le véhicule, un Vito à six vitesses et croisons David et Philippe de la SNE qui sont là pour la même raison que nous. Comme je donne mon numéro de téléphone au gérant de Rentacar, Philippe tente de le mémoriser, ce qui agace Minus… Il n’y a pas de lecteur CD dans le véhicule, seulement un lecteur cassettes et je suis archi-dégoûtée ! J’avais prévu plein de CD de rap pour ennuyer mes compagnons de route…

A 18 heures, nous sommes au P7 après un détour par les toilettes du CCS (c’est ça de voyager avec une fille !!) et les vieux nous mettent en garde : « c’est loin, soyez prudents ». Et vous, arrêtez de vous en mettre plein les poches et déplacez-vous donc un peu… Nous sommes six au départ : deux mosellans (Travis et minus), deux meurthe-et-mosellans (Fabien et Romain) et deux vosgiens (Séb et moi). Répartition idéale. Pas de retardataires et je laisse ma voiture sur le parking de l’UGC à Ludres.

Je demande à faire la première partie de route, soi-disant pour profiter du jour, mais en réalité pour écouter la double de Skyrock. C’est Keny Arkana, mon idole du moment et son cinquième soleil… Je suis aux anges. Les mecs ne me lâchent pas et m’en envoient pas mal : « faut peut-être penser à arrêter les essuies-glace quand il ne pleut plus… » (mais j’ai tellement paniqué de ne pas les trouver que je ne veux plus toucher à rien !!) et parce que je dis que pour trouver un hôtel cette nuit, il faut trouver une ville. Mon raisonnement serait trop simple. Je tombe ensuite par hasard sur France Bleu Bourgogne et nous profitons en direct du premier but de Dijon contre Gueugnon ! C’est Loties qui marque, premier but en Ligue 2 pour cet habitué des buts contre son camp… La radio grésille un peu et Travis se révèle Gueugnonnais, rien que pour m’embêter, quand Gueugnon égalise à la 83ème… Mais Dijon se bat et finit par gagner, en marquant un second but à la 90ème (Vosahlo) !! Vendredi prochain, Dijon se rendra à Libourne Saint-Seurin et minus me propose de rester la semaine en Gironde pour assister au match. C’est une bonne idée mais je travaille… Je suis en tout cas super contente de cette victoire, qui laisse Dijon toujours à trois points de la zone de relégation. Rien n’est encore fait pour le maintien mais je garde espoir.

Je conduis en continu, avec les odeurs qui vont bien (pâté, terrine… beurk), jusqu’au mc do d’Auxerre, Séb le ventre sur pattes se souvenant parfaitement du trajet. Là les mecs n’en reviennent pas quand je commande deux (petits) sandwichs à manger. Minus reste dans le Vito, pour manger ses sandwichs du Pain Vanille en solo et un petit somme.

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Fabien prend les commandes du véhicule et le GPS nous entraîne dans de petites routes totalement perdues, sur lesquelles les virages dangereux ne sont pas indiqués… Il faut vraiment avoir confiance en la technologie. Romain parle de « loncourci ». Nous traversons le Cher, et passons vers des villes qui s’appellent Argent ou Bourges, ce qui est l’occasion de plaisanter un peu : « on dormira pas ici, l’hôtel est trop onéreux ». Nous sommes surpris de croiser parfois une voiture, ça fait même presque peur. Gros chambrage des autochtones : « ils doivent encore se déplacer à cheval, en calèche », « oh de la lumière ! mais non c’est un fake, c’est rien d’autre qu’une bougie ». Puis : « on est chez nous » car les villes s’appellent Bléneau ou Champignelles… A un moment, dans une ville, nous traversons quelque chose qui ressemble à un fleuve et je m’écrie : « la Seine ! », sauf que c’est la Loire et que tout le monde se fout de moi (et j’ai beau dire que je l’ai fait exprès, personne ne me croit). Dans un village, trois routes s’offrent à nous et comme le GPS ne parle pas, Fabien pile subitement face à un mur. Grosse grosse frayeur. Et le GPS se réveille trop tard : « à la fin de la route, tournez à gauche »…

Très courte escale à Vierzon, Fabien me laisse le volant, après que nous ayons décidé de poursuivre jusqu’à Limoges et malgré ma remarque pleine de bon sens : « si c’est inscrit sur la carte au même titre que Limoges, c’est que c’est une ville suffisamment grosse pour qu’il y ait des hôtels ». C’est de l’autoroute, minus copilote ne dit rien, en fait plus personne ne parle, limite ça ronfle, je mets la techno répétitive et chiante de Fun Radio après avoir galéré pour trouver une station et je trace. Il y a pas mal de camions, ce qui m’embête bien car j’ai horreur de doubler. A un moment, un camion déboîte juste sous mes yeux dans une courbe de la route, je l’injurie : « putain de camion, juste dans un putain de virage ». Je crois que personne ne m’a entendue mais moi j’ai eu bien peur. Et merde, j’ai cinq vies masculines entre les mains quand même.

A Limoges, je réveille tout le monde pour que nous scrutions ensemble les panneaux, à la recherche d’une indication d’un hôtel susceptible de nous accueillir pour quelques heures. Ce sera un Formule 1, très proche de l’autoroute. Il est passé trois heures, la répartition dans les chambres se fait rapidement : Séb, Fabien et Romain dans la 116 ; Travis, minus et moi dans la 115. Minus, fidèle à ses principes, refuse de dormir avec Travis et squatte le sol, j’en profite donc pour prendre le grand lit, tandis que Travis se cogne la tête dans le plafond tout en tentant de faire son petit lit avec un drap tellement étroit qu’on dirait un rouleau de papier WC (selon ses dires)… Je me brosse les dents au-dessus de minus, déjà couché et lui balance de l’eau sur le visage ; il grogne. Une fois la lumière éteinte, je soulève le lit de Travis qui hurle de frayeur et minus tente de me faire tomber par terre en enroulant mon matelas. Les rires durent un petit moment, puis nous sombrons dans un sommeil profond.

Une toute petite sonnerie de rien du tout me réveille à 7h30. Minus a reçu un message, je suis la seule à l’avoir entendu, et le pire dans l’histoire c’est que je ne parviens pas à me rendormir. Je hais Vincent, à l’origine de mon malheur, mais l’apprécie de nouveau quand il arrive vers 9 heures avec des croissants… Sinon, minus se cogne bien fort le bras dans le montant du lit quand je lui demande de me prêter son téléphone… Je suis la dernière à être prête, malgré le réveil super matinal et malgré l’absence de douche. Je me doucherai à Bordeaux, en arrivant, imagine-je.

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Minus va tenir compagnie à Vincent, tandis que je reprends les rênes du véhicule en direction de Bordeaux. Nous nous arrêtons peu de temps après à une station Total et sommes effarés par le prix de l’essence (mais plus assez pour prendre le risque de trouver une hypothétique station plus tard) et le prix des canettes de bière. Travis aurait pu se faire un bénéfice monstre s’il avait su… Minus m’interdit de boire au volant mais Travis me laisse quand même boire une gorgée en cachette. En chemin, la route est déviée sur quelques centaines de mètres en raison d’un camion qui s’est apparemment mangé le gros fossé (je peux pas détailler, je rappelle que je conduisais). J’attache mon fanion ASNL au rétroviseur, fière de mes couleurs quoi. Ce samedi commence bien car la radio passe Savoir aimer de Florent Pagny et Séb tend son écharpe tout en chantant (faux).

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Nous sommes à Bordeaux vers 13 heures, l’heure promise et longeons les quais. C’est très beau, il fait un soleil radieux, Travis me prend des photos du tram et nous nous laissons guider par les pancartes pour trouver la gare. Après quelques hésitations, je gare le Vito devant une pancarte « interdit de se garer sinon fourrière » et nous allons chercher les autres.

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Retrouvailles chaleureuses sous un soleil de plomb. Il y a Thierry, Sophie, la cousine de Thierry : Mélanie, Julien, Adrien, Karine puis Fontenoi. Coach minus donne ses consignes pour l’après-midi et nous embarquons tous pour l’Etap Hôtel réservé pour l’occasion. Il s’avère être le plus pourri que nous ayons jamais vu de tout notre grand chelem Etap Hôtel. J’ai laissé le volant à Fabien, pour la partie la plus délicate du trajet, désolée… ou comment garer sans transpirer à grosses gouttes un Vito dans un parking souterrain minuscule… Les chambres sont également elles-mêmes minuscules. Coach minus a fait la répartition des chambrées, répartition que j’avais tout de même supervisée personnellement (minus à la base voulait me mettre dans une chambre de filles, ça va pas non ?!) : Thierry + Vincent + Julien, Karine + Sophie + Mélanie, Fabien + Romain + Séb, Fontenoi + Adrien + minus + moi. Installation rapide, j’ai pas le temps de me doucher car soi-disant on va choper les joueurs avant le match. En réalité, Thierry déballe le pique-nique – saucisson-bières ; Adrien (à dos de minus) et Séb se livrent à un combat d’escrime et des girondins nous chambrent : « la deuxième place, elle est pour nous ! »

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Nous nous mettons en route pour le stade, à pieds, ce n’est pas très loin. Nous sommes quelques uns à passer à la boutique des Girondins et attendons Romain qui a dévalisé le magasin. Séb est tout content de lui car il parvient à renseigner des personnes (« le passage piéton est là »).

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Nous arrivons au guichet visiteurs, Fontenoi insiste pour me rendre mon Euro de Sochaux, et nous retrouvons les autres. Pas de places gratuites ce coup-ci.

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A l’intérieur du stade, la SNE est déjà présente, avec Philippe et sa tendinite qui a essayé de me téléphoner dans la nuit. Je prends des photos, Fontenoi a le même appareil photo que moi (oui, oui, c’est dans ce sens-là), le soleil nous inonde de sa chaleur. Je me mets en t-shirt (à manches longues, dommage), regrette de ne pas m’être mise en pantacourt avec tongs, et tente de cacher mes yeux du soleil en enroulant mon écharpe autour de la tête. Romain et Séb m’imitent, mais avec une écharpe en laine, ils ont tout de suite l’air moins classe. Et puis, ils essayent de me prendre en photo en train de sourire et ça c’est moins drôle. Alain est là aussi, méconnaissable avec sa casquette et ses lunettes de soleil.

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Le stade n’est pas rempli (24 000 personnes et des poussières) mais le parcage nancéien est correct au vu de la distance. La Clique arrive peu de temps après le début du match. Les quatre groupes nancéiens sont donc représentés. La première mi-temps est nancéienne et Zerka marque à la 30ème minute !! (sans l’avoir fait exprès d’ailleurs) Je tente de joindre Travis (que j’ai perdu en cours de route) au téléphone, il tente également de me joindre, et quand nous sommes enfin synchronisés, nous nous entendons tellement mal que nous parvenons tout juste à nous dire : « on se rappelle à la mi-temps ».

Pause sous les sifflets bordelais, toujours 0-1, quelle joie, un but à l’extérieur, c’est si rare ! Travis au téléphone à qui je demande d’agiter son écharpe CCS (toujours pas honte…) pour que je puisse le localiser. Lui est à l’ombre tandis que le parcage meurt de chaud et part se désaltérer (je regretterai plus tard de ne pas en avoir fait de même).

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Le match reprend, Bordeaux pousse, égalise sur un faux corner. L’arbitre, qui avait déjà distribué un paquet de cartons jaunes, en donne un second à Brison pour une faute inexistante et le match bascule. Nancy réduit à dix défend, Bordeaux attaque, le match nul semble être un moindre mal et envisageable mais l’arbitre en a décidé autrement. Il accorde un penalty à Bordeaux, pour une faute de Micoud sur Malonga, on croit rêver, c’est le monde à l’envers. Et Biancalani sera lui aussi expulsé en fin de match. C’est dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce que nous vivons à ce moment. Et Alain m’autorise à critiquer l’arbitrage pour une fois. De toute façon, pas le choix, l’arbitre a été une vraie merde ce soir.

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Après le temps d’attente réglementaire dans le parcage, nous nous rendons à la sortie des joueurs. Même pas peur des méchants bordelais qui traînent autour du stade. Puygrenier retrouve sa famille et Biancalani vient parler avec Julien et compagnie. Moi j’observe. Je n’aime pas trop ce fanatisme, ces groupies. J’aime bien les joueurs qui jouent à Nancy, mais ils ne sont pas éternels. Seule Nancy est éternelle. Et pendant tout ce temps, j’aurais eu le temps de me doucher des milliers de fois, et j’en ai vraiment marre de moisir dans ma crasse !! Trois bordelais se joignent à nous pour la soirée : Gilles (Bravestar), Julie et son copain avec une écharpe UM que Fontenoi rêve de lui arracher.

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En repartant du stade et jusqu’à l’hôtel, discrétion assurée avec la panoplie de chants qui le font : « en avant », « minus aime la sodomie », « promenons-nous dans les bois », etc. Une fois à l’hôtel, je vais directement prendre ma douche, qui dure une-demi heure selon les mauvaises langues. Au retour, je suis accueillie sous les applaudissement, ça y est moi aussi j’ai ma minute de gloire et droit à des félicitations : « et elle mange en plus ! » (j’ai retrouvé un sandwich de la veille…)

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Les bordelais nous emmènent au Connemara, parce qu’on peut y boire, manger, visionner la finale de la Coupe de la Ligue opposant Lens à Paris et ce n’est vraiment pas loin de l’hôtel. Pour rentrer, on doit payer 5€ en raison d’une soirée Sidaction et Fontenoi me réemprunte mon Euro… il aura voyagé. Nous sommes tous tamponnés, pour pouvoir ressortir fumer ou prendre l’air. Je commande un demi et rejoins les autres à l’étage, dans une ambiance calme. Paris mène 1-0. Ce qui est dommage, c’est qu’on a pas les commentaires, enfin surtout l’ambiance. Je mange un peu, bois encore un peu, Lens égalise. Allez Paris quoi ! La Coupe est pour cette équipe, je le sais. Il paraît qu’il y a eu une sale banderole parisienne au début du match. Scandale. Encore un. Et Paris obtient un penalty peu évident dans les ultimes secondes du match. Victoire de Paris, c’est ce que je voulais, mais pas de cette façon. Encore un match volé ? Encore une erreur d’arbitrage ? En deux matchs, ça devient pesant. Par la suite, je discute essentiellement avec Fontenoi, ce qui me fait bien plaisir. Séb est assez relou avec moi, j’ai des mots durs envers lui mais ce n’est pas grave parce qu’il ne s’en souviendra pas !!

Les bordelais nous quittent, puis le palois, Myriam et Gilles (gillou32) et nous rentrons chacun dans nos chambres. Là, nous discutons un bon moment, minus et Adrien parlent de filles, un peu, beaucoup… je commence à tomber de sommeil, en plus on perd une heure cette nuit… Bref, dodo, j’entends minus qui commence à ronfler et Adrien qui lui répond sur le même mode. Et j’ai légèrement froid.

Le réveil à 8h30 dimanche matin me fait très très mal, du coup je me venge sur minus en lui balançant mon oreiller puis ma couverture. Il finit par réagir. Je saute littéralement du lit (minus m’a confisqué l’échelle pour pouvoir installer son lit de fortune), lui marche sur le ventre et vais m’habiller. Adrien s’habille également et nous allons petit-déjeuner. Vincent fait ses adieux, il doit partir vite. Karine part, elle aussi, et espère choper son train à temps (ce sera le cas, vraiment de justesse).

Travis nous rejoint dans le parking souterrain après avoir attendu à la gare… et nous nous séparons de Thierry, Sophie, Mélanie et Julien. Adrien intègre le Vito, à l’avant car il ne se sent pas bien le matin. Nous laissons Fontenoi à la gare et voilà, ce dép sent la fin, je n’aime pas ça. Ne reste plus qu’à rentrer en Lorraine. Il est 10h45. Je ne vois pas grand chose de la première partie du trajet retour. Au premier rang, Fabien, Adrien et minus chantent les classiques de Nostalgie. Au deuxième rang, Séb joue en wi-fi avec Romain situé au troisième rang avec Travis qui pionce. Moi je suis au deuxième, en train d’agoniser en silence. J’entends donc vaguement tout ce qui se passe autour de moi, Séb faisant ensuite la lecture de l’Equipe (qu’il a acheté lors d’une longue pause dans un petit village, pause au cours de laquelle minus m’abandonne dans un bar...) Ça me casse les oreilles, mais je n’ai pas la force de lui demander d’arrêter. Et puis, c’est Nancy malgré tout… et Malonga : « mais vous avez pas le droit !! »

Nous faisons une pause à Limoges, je regarde les mecs manger au Quick, mon estomac ne semble supporter qu’un verre de coca et quelques feuilles de salade échappées du sandwich de Travis. Je vais aux toilettes après le repas et en profite pour tenter de réparer mon téléphone : « qu’est-ce que tu foutais ? Tu crois que c’est le lieu et le moment de t’occuper de ton portable ?!! » Je reprends le volant et il pleut, il pleut, il pleut… Nous chantons sur les musiques ringardes qu’Adrien trouve au hasard des kilomètres. Je me fais une peur bleue, ainsi qu’à tous mes compagnons de voyage, quand le Vito semble amorcer un tête à queue à la sortie d’un rond-point et se rapproche dangereusement d’une moto. Putain de pluie. Les ronds-points suivants, je les ai tous pris en deuxième, malgré les railleries : « tu sais, tu peux quand même aller un peu plus vite, y en a qui s’impatientent… » A signaler que la pluie a certes refroidi mes ardeurs en ce qui concerne l’abordage des ronds-points, mais pas lorsqu’il s’agit de doubler. Aussi, comme une voiture m’emmerde et ne se rabat pas dans la file pour véhicules lents, je la double… par la droite.

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Petite escale à Salbris pour faire le plein et pour un grand moment de chants parce qu’un match se déroule non loin de là. Nous escaladons le mur pour regarder ce qui se passe, c’est mouillé et crade, aussi Travis et moi nous lavons les mains dans le caniveau… car oui, il pleut vraiment aujourd’hui. Allez Salbris, Nancy est avec toi…

Nous arrivons à Sens : « attention, faut pas te tromper de sens… », mais mon sens de l’orientation ne me trompe pas et trouve le mc do sans problème. Le grand chelem mc do se poursuit, après le grand chelem Etap Hôtel. Je cours me laver les mains de la souillure de Salbris et échange des politesses avec un mec « non, non, après vous, je vous en prie » et je pense avoir une hallucination quand il m’explique qu’il doit se laver les mains car il a porté sa biquette… ?!! Je ne sais toujours pas si j’ai vraiment bien entendu ce qu’il m’a dit… Je mange un gros sandwich au fromage, casse bien Travis qui ne s’est même pas lavé les mains : « t’es trop crade, je te rappelle que tu as trempé tes mains dans un caniveau », puis nous repartons. Fabien manque oublier Travis : « tiens, c’est bizarre, je me demandais pourquoi la porte était restée ouverte… » Nous n’allons pas loin, car nous nous trouvons sur le Quai de Nancy. Du coup, les AFC veulent prendre des photos avec leur bâche et chanter, ce qui effraye les quelques badauds qui font leur promenade du dimanche.

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Bref, retour en direction de Nancy, la nuit tombe, les flashs crépitent car on ne trouve rien d’autre pour s’occuper que de se prendre en photo ou d’envoyer des flashs aux voitures qui nous doublent. Je trace un cœur sur la vitre à l’intérieur duquel j’inscris Nancy. C’est trop beau… N’empêche qu’il ne reste plus que trois déplacements, la saison est presque terminée, ça me rend un peu triste. Sinon, Séb et Romain n’ont toujours pas épuisé leurs réserves de bouffe. Comment font-ils pour en mettre autant dans leur estomac ?! Nous chantons encore les vieilleries de Nostalgie ou Chérie FM, ça me sort vraiment par les trous de nez. http://www.dailymotion.com/maud54/video/8291714

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Nous arrivons à Nancy peu avant 23 heures, après douze heure de route sous la pluie. Les lumières de l’agglomération sont rassurantes. Je fais remarquer que je n’ai pas fumé de la journée, mais ça n’alerte personne. Travis croit même m’avoir vue fumer le matin dans le parking de l’hôtel… Nous déposons Adrien et Romain à Houdemont, puis adieux sur le P7, je laisse minus à Vandœuvre et Séb me dépose à Ludres. Ma voiture est toujours là. Je suis un peu embêtée d’avoir abandonné minus sur place mais il faut rendre le véhicule à 8 heures et je n’ai pas le courage de faire ça, je sais que demain matin je dormirai comme un loir. J’ai du mal à me réadapter au gabarit de ma voiture, ne trouve plus les essuies-glace (à la place, je mets le clignotant). Encore et toujours la radio… RTL2 passe Téléphone en guise de conclusion : « la vie n’est qu’une journée et la mort qu’une nuit »… Je suis chez moi à minuit, petites discussions avec Travis, Séb et David (vive la Bretagne) sur msn. Je m’éteins doucement. Encore un très bon déplacement.

PS : Marseille a gagné et ça fait vraiment chier. Nous avions tous bondi de joie lorsque Lorient avait ouvert le score...

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Commentaires
M
... à Alain de Salbris ! on reviendra ^^<br /> et aux autres pour leurs commentaires !!
V
Encore un super CR que dire de plus...dommage qu'il manque celui de Rennes du mois d'Aout...hihihi<br /> Pour le SMS je l'ai fait un peu exprés...comme ça je savais que je serai dans le CR...Youpi<br /> Vincent
S
Les vulgarités dont je me souviens pas, du genre "Va chier" et le traditionnel "Je t'emmerde" ? :D Il me faut quand même plus de trois pintes de Guiness pour avoir des blancs ^^<br /> <br /> Je me souviens aussi t'avoir dit de dire ce que tu penses :D<br /> <br /> Super CR sinon, comme d'hab' :) Et ouais, plus que tros dép', déjà :(
A
Alors ça c'est du commentaire !! bravo et plus que jamais allez ASNL
T
T'abuses putain, t'as mis la tof ou j'fais le con derrière toi mdr<br /> Arf bon j'assume, mais ai-je bien le choix ? J'y réfléchirai à 2 fois avant de faire le con la prochaine fois :)<br /> <br /> Bon sinon génialissime le dep', merci à tous ceux que j'ai pu croiser. Certainement mon meilleur, et puis j'ai pu reparler un peu 'Montpellerain' avec Lafourcadeee, que du bonheur !<br /> <br /> Allez, un classique : Merci Maudy pour ce super CR, j'me suis bien marré rien qu'à le lire. Presque une saison complète pour ce blog et tu ne faiblis pas, BRAVO ^^<br /> <br /> Hop j'arrete là, j'suis en train de faire un CR à moitié dans les coms là :p
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