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saison 2008-2009
2 mars 2009

paris - nancy

Le réveil m'embête dès le matin et au bout d'une demi-heure de cris stridents, je sors de mon lit et téléphone à Travis. Qui me répond mais est bien loin tout de même. Je pars un peu à la bourre donc j'accélère bien sur la route. J'arrive avec cinq minutes de retard seulement et Travis n'est pas là. Ludovic et Mickaël nous attendent déjà... ainsi que d'autres nancéiens qui, eux, attendent les bus et accessoirement, minus. Travis finit par se pointer et nous embarquons. Enfin, c'est vite dit, Travis est arrivé avec une écharpe de Paris à la main et ça grince des dents. J'avoue avoir un t-shirt de Paris chez moi, et Ludovic une écharpe de Paris chez lui... alors Mickaël se résigne.

Mickaël a décidé de prendre l'autoroute, je trouve que c'est une bonne chose ! Ça change de la nationale trop souvent empruntée ces derniers temps. Ludovic et Mickaël doivent retrouver des écossais à Paris, mais ils ne savent pas où. Travis doit retrouver un pote, Florian, qu'il n'a jamais vu auparavant, mais il ne sait pas où. Moi je dois retrouver David, mais je ne sais pas où. Et Karine doit tous nous retrouver, mais elle ne sait pas où !

Je prends des photos de Travis qui sombre dans les bras de Morphée sur la route. Sauf que Mickaël et Ludovic en ont décidé autrement et font tout pour le réveiller fréquemment. Mickaël roule même sur la bande d'arrêt d'urgence qui est sensée te réveiller si tu t'endors au volant. Et puis on fait une pause à une station-service, Travis est paumé, il a bavé sur la vitre, j'essaye de lui faire croire qu'on est tout près de Paris. Bref, dégoûtée car il n'y a pas de chocolat chaud Milka. Travis s'achète un sandwich, moi je mange du pain et du chocolat, les deux autres boivent du café (oui, notre vie n'est pas intéressante).

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Nous repartons et Karine me téléphone (pour qu'on se retrouve...), je lui passe Ludo et au moment où il raccroche, je me fais cette réflexion stupide : « tiens, il a le même portable que moi »... Le lieu de rendez-vous à Paris sera le Parc des princes, j'en informe donc David (« mais c'est où le stade ??? » Dans le 16ème arrondissement, et débrouille-toi avec ça).

Pendant que Karine et David voyagent chacun de leur côté, nous regagnons la ville lumière et nous garons tout près du Parc, dans un parking high tech (le premier sous sol pour les voitures électriques). Nous bénéficions du tarif « manifestation sportive » et regagnons l'air libre mais pas la terre ferme car il faut marcher sur des grilles et j'ai horreur de ça !!

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Nous décidons d'aller manger au mc do, en plus ça devrait être un point de rendez-vous facile. En chemin, je veux retirer de l'argent et je trouve une poste. Fort bien. Ah mais y a pas de distributeur automatique. Ce n'est pas grave car il y en a une deuxième plus loin. Sauf que... le distributeur est « momentanément indisponible ». Nous essayons tous de joindre minus dans son bus, c'est finalement en passant par Adrien que je parviendrai à entendre le son de sa voix. Comme je suis optimiste, en parlant de Nancy, je dis qu'on peut très bien faire comme Rennes les années précédentes et enchaîner plusieurs victoires à la suite pour remonter au classement.

Commande rapide au mc do et nous retrouvons même trois RS. Travis a mal au ventre et nous confie qu'il a eu envie de vomir pendant tout le trajet !! Nous attendons Karine puis David ; avec nos explications foireuses (« ben tu vois le mc do sur le rond-point ? C'est lààààà !! »), on leur fait parcourir quelques centaines de mètres inutiles. Karine me casse d'entrée de jeu : « ooooohhhhh, Maud avec un sac de fille ! » et ça continue par : « c'est quel fleuve qui traverse Paris ?! »

Comme Travis a de plus en plus soif, nous nous engageons au hasard dans la rue et échouons dans un bar parisien. Enfin comme tous les autres. Au passage, j'ai trouvé un autre guichet de la poste, lui aussi momentanément indisponible mais qui avait l'avantage d'avoir de jolies fliquettes toutes proches et Travis en a retiré ses lunettes auto bronzantes pour la peine... alors j'ai fini par retirer des sous dans une autre banque. Là au bar, Travis et moi sommes les seuls à réellement boire. Quoi que, pour Travis, on ne peut même pas dire boire mais plutôt engloutir. Nous nous lançons dans des pronostics farfelus et tombons presque d'accord sur un 5-0 : triplé de Gunnarsson, but d'André Luis et but de Curbelo entré à la 92ème. Je rajoute la réduction du score pour Paris, par Hoarau. 5-1 pour Nancy donc.

Nous retournons à la voiture pour déposer des affaires, il faut encore marcher sur les grilles, je m'agrippe au bras de Travis parce que ça donne le vertige tout ça et nous allons au stade. Les écossais n'ont finalement pas pu se libérer ; Travis va rejoindre Florian.

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Contre la présentation d'une pièce d'identité (« je vous connais mais bon... »), 13€ et une fouille classique (encore un briquet à la poubelle pour Karine !!), nous avons le droit de rejoindre le parcage visiteurs. Je dis bonjour de près ou de loin à des gens et là... place à Paris quoi.

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Le bas du parcage profite de la fin de l'échauffement pour se faire entendre. La suite sera acquise aux parisiens. Surtout que Paris ouvre le score très rapidement par Hoarau (10ème). Bon, j'avais prédit son but, et j'en parle à Mickaël : désormais, Nancy doit marquer. Mais pour le triplé de Gunnarsson, c'est très mal parti vu qu'il ne joue pas... C'est donc Paris qui enfonce le clou trois minutes plus tard (Giuly). Nancy réduit le score par un splendide but de Féret (30ème) ! Mais la joie est de courte durée puisque Paris inscrit un troisième but (Hoarau encore... à la 40ème).

Pendant ce temps, les supporters parisiens chantent. C'est beau, c'est fort, ici c'est Paris et ça s'entend. Je reste très fan des échanges entre les tribunes Auteuil et Boulogne.

En seconde période, Gunnarsson ne rentre toujours pas, de toute façon du côté de Nancy on a cessé d'y croire. Paris marque un quatrième et dernier but (Sessegnon, 63ème), on avait presque le bon pronostic finalement, mais à l'envers...

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Après, attente classique pendant que le Parc se vide, je relis les messages méchants de David (« Paris est vraiment magique ») et les portes s'ouvrent. Nous sommes obligés de repartir avec les gens venus en bus puis retrouvons Travis dans le bar parisien d'avant-match. Karine nous rejoint et nous discutons avec Florian. Travis descend toujours ses bières à la vitesse de l'éclair, moi je le suis mais de façon un peu moins rapide. À 3,90€ le demi, il faut savourer !! Mais de toute façon, pas de problème puisque le portefeuille de Travis « est plein de bières », comme il le dit lui-même !!

Et puis, il faut bien repartir ! Car Ludovic et Mickaël travaillent tous les deux le lendemain. Et d'abord si on reste encore un peu, je crois qu'on ramasse Travis (qui ne fait plus qu'un avec Paris) à la petite cuillère !!! L'ascenseur se souvient encore des coups portés avec l'aide de Florian !!! On s'entasse tous les six dans la voiture car Florian ne voulait pas que Karine reparte seule dans Paris, nous sommes jambes dessus dessous, ce qui occasionnera quelques rapprochements (« tu veux qu'on te caresse la cuisse Travis ??? »). Tributaire de la circulation parisienne, Mickaël freine quelques fois un peu trop brusquement et Travis se plaint.

On débarque Karine et Florian, et retour... Travis et moi dormons (ou cuvons, au choix) pendant que Rennes égalise dans le temps additionnel à Lyon !! À minuit, un message de Florian me réveille. Du coup, je me lance dans des calculs sur le temps de route qu'il reste parce que Travis commence à dire qu'on roule à 120 km/h, alors je dis que 120 multiplié par deux ça fait 240. Donc il se moque devant une telle évidence. Je réplique que ce n'est pas pire que sa phrase : « t'imagines, cinq joueurs en défense, ça fait la moitié des joueurs de champ ». Enfin bref, après avoir réalisé que je n'ai rien mangé depuis le mc do, nous re-sombrons dans le sommeil jusqu'à une station-service proposant des chocolats chauds Milka et arrivons à Nancy après les bus. Je suis chez moi vers 2h10.

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Commentaires
T
Bah faut venir pour y être ...
S
J'apparais même pas dedans =(
T
Vive les Total au chocolat Milka (j'en suis devenue fan comme toi^^)<br /> <br /> Bon avant et après match dans notre bar Karsud ^^
M
Oui c'est à l'aller...<br /> Comme quoi, la suite ne pouvait qu'être pire !!!
T
Et là c'est à l'aller, non ? ^^
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