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saison 2008-2009
20 janvier 2009

toulouse - nancy

Vendredi 16 janvier 2009 :

Après être passée chez une amie à la sortie du boulot, je rentre préparer mes affaires et prendre une douche. Je pense partir tôt à Nancy pour faire un peu les magasins (les soldes ! Ou ce qu'il en reste) mais me souviens que je dois renouveler une ordonnance à la pharmacie. Je l'avais rangée dans un endroit simple pour être certaine de la retrouver rapidement. Une demi-heure plus tard, je tombe enfin dessus...

Quand je suis à Nancy, prise dans les bouchons, je renonce définitivement aux magasins et téléphone à minus. Il est chez Jean-Michel qui m'invite à les rejoindre. Adrien-m et Elise sont également présents ; nous mangeons des pizzas et des yaourts aux fruits.

Minus commence à avoir peur de rater le train, je le rassure comme je peux ; nous décidons de partir. Comme Jean-Michel va garder ma splendide Saxo pendant le week-end, je le laisse conduire jusqu'à la gare, histoire d'être complètement rassurée quant à sa conduite ! Nous arrivons devant la gare et Jean-Michel n'a même pas calé malgré deux avertissements du moteur. Elise et moi fumons une clope tandis que minus... stresse.

Avant de monter dans le train, Jean-Michel nous prend en photo, ça fait très star, tout le monde nous regarde. Le train part avec quinze minutes de retard. Au revoir Nancy chérie.

Je baille, minus baille. Une dame demande à tout le monde si elle peut éteindre la lumière du wagon. Je trouve que c'est une chouette idée ; les autres personnes également. Extinction des feux à 22h30, on n'aura pas parlé longtemps.


Samedi 17 janvier 2009 :

La nuit n'a pas été trop mauvaise pour moi, emmitouflée dans : trois pulls, le manteau plus la capuche, une écharpe et la grande couverture de minus. Il fallait au moins ça. Minus, quant à lui, a passé la nuit en t-shirt et a éprouvé quelques difficultés à dormir à cause des ronflements (« j'ai l'impression que Karine est là »).

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Nous arrivons à Perpignan à l'heure, j'aperçois Karine, Thierry et Julien et dirige minus dans leur direction. Sauf que de petits arbres en pots lui tendent les bras. Les trois autres sont encore loin mais sont déjà morts de rire, et leurs rires résonnent si fort dans la gare que minus hésite à avancer. Je le sauve des plantes et nous fêtons les retrouvailles comme il se doit. Julien et Thierry nous racontent leur folle soirée de la veille, ils sont allés voir Gold en concert ! Luluuuuuuuu !!!!! Viiiiille de lumière... Selon le marseillais, mille personnes présentes à cet événement ; la moitié seulement selon le catalan.

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Thierry nous amène chez lui où Corinne nous prépare le petit déjeuner. Karine et moi prenons un chocolat chaud, comme les enfants. Fatiguée, Karine me demande une clé pour remuer son chocolat. Puis toutes deux nous dévorons les croissants au chocolat. Et Karine engloutit la baguette de pain : « entre un gâteau et du pain, je préfère le pain ». Julien, heureux, sait désormais ce qu'il offrira à Karine pour son anniversaire.

Par la suite, enchaînement de douches suivi du déjeuner. La digestion sur la terrasse en plein soleil nous donne des envies de sieste... Difficile de résister. Je comate devant le Mickey parade géant d'un des fils de Corinne. Les autres baillent aux corneilles.

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Nous partons finalement pour Toulouse, récupérons en cours de route Lucas, cousin de Macaluso, faisons escale peu après pour la pharmacie, le canard de Julien et retirer de l'argent. Puis Karine ronfle et je ferme les yeux les trois-quarts du trajet tandis que les mecs parlent de foot, de rugby, écoutent le début du match de l'usap.

Nous arrivons à Toulouse et tout se passe très bien. Accès facile au parking visiteurs, des billets à huit euros seulement et une fouille sommaire. A noter, la présence d'une fanfare qui en-chante les supporters. Le stade peine à se remplir et sonnera creux pendant toute la rencontre.

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Séb me laisse un message, le match Strasbourg-Dijon s'est joué dans l'après-midi et s'est soldé sur un bon 0-0. Au stadium, c'est Toulouse qui mène le bal et manque de (vraiment très) peu d'ouvrir le score dès les premières minutes. La première mi-temps est toulousaine ; l'équipe nancéienne est pourtant celle qui avait gagné à Marseille fin décembre... Quatre minutes de temps additionnel et nous pensons tenir le 0-0 quand Toulouse ouvre le score par... un contre-son-camp d'André Luis...

Nancy revient mieux en seconde période et Toulouse recule ; ça sentirait presque l'égalisation. Correa opère ses trois changements et fait rentrer LA recrue du mercato d'hiver, Gunnarsson, qui semble déjà bien en jambes. Malheureusement, Nancy se fera piéger sur deux contres rondement menés. 3-0, l'addition est salée. Mais méritée. Je vais vers Karine et nous délirons : « tous à la douche », « les nancéiens sont très très nuls » (c'est à peine du plagiat), « et un, et deux, et trois-zéro »... Bref, mieux vaut en rire. Surtout que bizarrement, la plupart des joueurs se donnent la peine aujourd'hui de saluer le parcage (de loin, faut pas exagérer non plus). Et puis, Macaluso vient donner son maillot à Lucas, très ému.

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Discussions à la sortie avec d'autres nancéiens, dont Alain (qui comptait le nombre de passes réussies par les nancéiens dans le camp toulousain – autant taire le score...) et son père. Nous décidons d'aller manger au mcdo, grand bien nous en aura pris puisque nous apprendrons plus tard que quelques nancéiens partis directement après le match ont eu des soucis en quittant Toulouse.

Nous arrivons vers Perpignan aux alentours de minuit, je vais me coucher direct, complètement crevée et frigorifiée (mais comparé à Romorantin, ce n'est rien car, comme disent certaines : « il y a eu un avant-Romorantin, et un après »).


Dimanche 18 janvier 2009 :

Réveils, douches et petit déjeuners échelonnés. Nancy, malgré sa défaite, malgré le match reporté la semaine précédente, reste dixième. C'est un peu la seule satisfaction qu'il nous reste.

Corinne, Thierry et leur fils Baptiste, émerveillé de voir les trains, nous accompagnent à la gare de Perpignan. Il fait super beau. Karine part la première. Minus et moi partons quarante minutes plus tard.

Encore merci à Thierry et à Corinne pour leur accueil. En espérant revenir dans ce pays de soleil et de montagne enneigée ! « Mais non on dit pas la montagne, on dit le Canigou !! »

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C'est le début d'un très long retour. Le train longe la mer illuminée par le soleil. Minus dort, je lis Cosmo. Plus tard, un mec aura l'occasion de nous faire partager sa vie trépidante au téléphone. « Maman, juste des pâtes ça suffit » ; à sa copine : « je t'aime, rappelle-moi plus tard » ; à une fille dont il aura eu extrêmement de mal à retrouver le prénom : « je suis quelqu'un de sérieux, si tu as envie de me voir dis-le, je viendrai un week-end ». Minus et moi en rigolerons plus tard.

A Lyon, nous avons presque deux heures de pause et allons manger au Quick, qui est selon le ticket de caisse « le restaurant préféré de l'OL ». Il est 17 heures et nous mourrons de faim. La serveuse nous offrira, en plus de tout ce que nous avons commandé, un triple cheese – que je mangerai – pour s'excuser de l'attente (oj styyyle).

Nous reprenons le train, le ventre calé, après avoir navigué dans la foule compacte de la Part-Dieu. Je commence à fatiguer, je m'en rends compte alors que je cherche à attacher ma ceinture de sécurité... Les dernières heures passent si lentement... A Dijon, je descends respirer l'air pur dijonnais pendant que le train change de locomotive.

Et puis après, je sais plus trop. Le train s'arrête en pleine voie pour la énième fois ; arrêt provoqué par une erreur de signalisation, ça rassure. Je laisse le sommeil me gagner et ouvre les yeux à Nancy, totalement décalquée. Adrien-m, Elise et Jean-Michel nous attendent sur le quai, et devant la gare il y a ma voiture (merci encore Jean-Michel !). Blanche de fatigue, je laisse tout le monde à Nancy et rentre. Pas au bout de mes peines puisqu'il semble avoir neigé... et quand j'arrive chez moi, ça glisse à mort. Mais bon, plus de peur que de mal.

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Commentaires
S
André LuiZ avec un z.. banane :D<br /> <br /> (chouette CR sinon)
T
le déplacement du sommeil ^^
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