épinal - strasbourg (hockey)
Match de hockey au programme de ce soir. Epinal-Strasbourg, un derby en coupe de la ligue. Bien sûr, je pars en retard après avoir mangé chez mes parents, mais ce n'est pas de ma faute : nous sommes passés tard à table. Je téléphone à Séb qui est déjà arrivé bien sûr et flippe à mort, je viens de me souvenir que la rue qui mène à la patinoire est coupée pour cause de travaux. Comment faire ? Je ne connais pas bien Epinal, et surtout pas ce coin-là... Je pense déjà arriver après le coup d'envoi. En fait, je suis les panneaux « déviation » quand il y en a, ce qui signifie donc que je m'en remets une fois de plus à mon sens de l'orientation. Toujours aussi performant heureusement. J'arrive quasiment à l'heure à laquelle je serais arrivée s'il n'y avait eu cette route barrée. Fière de moi donc.
Je retrouve Séb, mon frère Paul et sa copine à l'intérieur de la patinoire. Un peu dégoûtée car le tarif est le même en championnat. Nous nous mettons comme d'habitude derrière le groupe de supporters et attendons que le match commence.
Ça commence mal puisque Strasbourg ouvre le score. Heureusement, Epinal égalise vite et termine le premier tiers à 3-1. L'ambiance est correcte, je prends quelques photos, explique de temps en temps une ou deux règles en hockey. Séb admire ce qui sert de prison pour les joueurs recevant une pénalité. Il aime également les contacts rugueux. Strasbourg termine cette première période par la perte d'un joueur (blessure à la main). A savoir qu'il n'y a pas de soigneur (les équipes n'ont pas le budget...) et que les pompiers sont appelés directement.
Bref, pause à l'extérieur, il fait presque meilleur dehors que dans la patinoire. Je prends Séb en photo en train de... fumer. Oui, oui, c'est bien lui qui me fait la morale pourtant : « tu devais pas arrêter il y a plus de trois mois déjà ??!! »
Reprise du match, Strasbourg revient à égalité avec Epinal (3-3), mon frère se plaint du manque de jeu de la part des spinaliens et moi je reste confiante. D'ailleurs, Epinal reprend l'avantage et termine le deuxième tiers avec deux buts d'avance (5-3). A part la cage du gardien de Strasbourg complètement déboîtée, rien de spécial à signaler, je chante toujours et Séb aussi malheureusement (pour mes oreilles).
Encore une pause à l'extérieur. Séb s'achète une bière, m'en propose une. Je décline. Étonnant ? Bref, j'ai mes raisons.
Troisième et dernier tiers, Epinal marque un but, Strasbourg aussi. Les supporters réclament un septième but en comptant : « et un, et deux, etc. et SEPTTTTTTT ! », but qui viendra alors que Strasbourg jouait à six attaquants (ça veut dire que le gardien est sorti du terrain... enfin, de la patinoire). Sinon, la partie s'est animée sur la glace, avec les supporters spinaliens qui chambrent le gardien de Strasbourg ; celui-ci leur répond en donnant des coups de crosse sur la glace. Un strasbourgeois écope de dix minutes de pénalité ; un spinalien tue un strasbourgeois, sang sur la glace, encore une évacuation, et exclusion du match. Epinal finit donc en infériorité numérique, ce qui ne l'empêche donc pas d'inscrire le septième but. Score final : 7-4, la patinoire chante.
Juste avant la remise du trophée du meilleur homme du match de chaque équipe, les supporters en profitent pour entonner des chants fort sympas : « ils viennent, ils perdent et ils s'en vont » (là, j'avoue, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Nancy à l'extérieur...), « et oui, on leur a mis de la saucisse dans le trou du cul, les strasbourgeois ! » Le trophée de meilleur joueur côté spinalien revient à Simko, auteur d'un triplé.
Je repars aux anges. Belle victoire. Par contre, pas le temps de mettre les photos aujourd'hui... Pour ceux que ça intéresse : le CR de Séb et certainement celui de mon frère à venir... A bientôt en France.