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saison 2008-2009
26 septembre 2008

grenoble - nancy (CDL)

Je suis debout à 9h30, plein de trucs à faire avant de partir pour Grenoble. Un de mes voisins écoute Mylène Farmer ; je réplique par du métal chevaleresque et flamboyant. Je me rends en vitesse à la préfecture d’Epinal pour changer l’adresse de ma carte grise. Séb arrive chez moi à 14 heures ; quelques minutes plus tard, Pauline, Adrien et minus débarquent à leur tour. Je propose une visite de mon appartement à minus qui n’avait encore jamais mis les pieds à Mirecourt en dépit de quelques invitations antérieures !

Nous partons à bord de ma super saxo, il est un peu plus de 14 heures. La route se passe bien, Séb parle et minus fait des blagues de merde : « pourquoi tu as un allume-cigare alors que tu ne fumes pas de cigare ? » Première pause vers Beaune, Séb et Adrien achètent des victuailles (bonbons…), je prends une photo avec les lampadaires roses car c’est trop laid ce truc. Adrien prend le volant. Il y a beaucoup de travaux, c’est assez chiant pour le conducteur, car les voies sont rétrécies. Pauline dit qu'elle vit en maillot (de l'asnl) chez elle. Tout se passe super bien, je mange trop de bonbons et ça me déprime. A l’arrière de la voiture on comate un peu, « momone la GPS » fait son boulot et les Alpes apparaissent soudainement devant nous. C’est beau !! Adrien et Séb espèrent pouvoir se rendre à la boutique du GF38 ; moi j’espère avoir le temps de… MANGER ! (personne ne me croit bien sûr)

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A Grenoble, le stade des Alpes est indiqué, nous suivons les panneaux, au grand dam de momone qui commence à râler. Nous abordons les flics pour savoir où se trouve l’emplacement du parking visiteurs. Ils ne voient pas trop de quoi on leur parle. Quand on leur dit qu’on vient de Nancy, ils percutent : « ah oui, le parking pour les supporters nancéiens ! ». Ça s’appelle un parking visiteurs. Ils nous font faire un petit tour extérieur de stade, nous nous arrêtons deux fois pour demander aux stadiers mais la réponse est la même : « pas de parking visiteurs ». Minus, Adrien, etc. s’interrogent : « à quoi ça sert d’avoir un stade flambant neuf s’il n’y a même pas de parking réservé aux supporters adverses ? » Bref, nous allons galérer dans les rues alentour pour garer ma voiture. Adrien se met sur un trottoir, mais il s’avère que ce n’est pas une très bonne idée, car stationnement interdit, je vais donc un peu plus loin trouver une vraie place.

Nous nous rendons directement au stade, il est un peu plus de 19 heures. En chemin, totalement en manque, j’achète des clopes. La boutique du club n’est pas accessible car à l’intérieur du stade. Un peu (beaucoup même) d’attente à l’entrée du parcage ; minus veut attendre des nancéiens exilés en région lyonnaise. Pendant ce temps, des supporters messins, étudiants à Grenoble, tentent de rentrer dans le parcage… Les places sont à 10€, l’abus ! Heureusement qu’on a pu bénéficier de quelques invitations…

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Enfin le stade des Alpes s’offre à nous, après une fouille incroyablement poussée. Stade encore désert. Le même que celui d’Amiens, à peu de choses près. Et un de plus à ma collection ! Dans le parcage, nous serons entre 20 et 30 nancéiens, avec presque autant de CRS rien que pour nous. A côté, des gamins font chier. Ce soir, c'est Biancalani qui supervise l’échauffement des joueurs. On peut manger mais il faut passer commande auprès d'un stadier qui va nous chercher tout ça dans les tribunes grenobloises. En attendant, on discute avec l'autre stadier qui garde la porte, il est surpris qu'on puisse venir d'aussi loin – Nancy quoi – simplement pour du foot.

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Le match débute dans un stade qui sonne creux. Peu de supporters grenoblois et grève des chants (dans tous les stades ce soir) avec message pour la LFP : « trop de pognon tue la passion ». Les nancéiens ouvrent relativement rapidement le score par Helder. Quelques minutes plus tard, prenant de vitesse la défense nancéienne, les grenoblois égalisent. Les gamins à côté du parcage sont à fond dès le début et lancent des « ho hisse enculé » dès le premier dégagement de Grégorini. Pendant tout le match, il n’y aura que ce chant qui résonnera. Enfin, les gamins tentent de lancer quelques trucs mais ils ne semblent pas connaître la fin : « il n’y a que Grenoble » (pour sucer les messins ?) ou « la ligue, la ligue ! ». Ils chantent aussi un truc qui fait mourir de rire minus, c’est le chant du chien : « c’est qui ? Grenoble. C’est qui ? Grenoble. Ouah ouah ouah ! ».

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En seconde période, Grenoble obtient un penalty et le transforme. Je chante à voix basse « mentalité ultra » et minus m’entend, se fout de moi : « tu aimerais chanter, hein ? Dommage, c’est grève ce soir ». Nancy finit par égaliser par Sami. Au passage, nous avons ce soir une défense inédite à trois : Macaluso (qui s’est fait des ennemis à Grenoble), André Luis et Sami ! (petite pensée pour Travis…). Je voulais rentrer tôt, Nancy en a décidé autrement : nous irons en prolongation. Mais j’ai froid moi !

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Lors des prolongations, Nancy reprend vite l’avantage par Malonga, qui vient fêter son but devant les supporters nancéiens, et… le garde !! Je n’arrive pas à en croire mes yeux : enfin une victoire à l’extérieur ! La dernière remonte à quasiment un an (Monaco)… Minus est persuadé que c’est parce que le trio magique, comme il l’appelle, était réuni (Julien, minus et moi). Gavanon se fait lui aussi des amis parmi les supporters grenoblois mais nous ne saurons pas pourquoi. Le gardien de Grenoble se blesse mais reste sur le terrain car les trois changements ont été effectués. Les joueurs viennent saluer, heureux ; Bracigliano donne son maillot à minus, surpris et enchanté.

Il est enfin l’heure de repartir. Je prends le volant, Adrien règle son GPS et je tente de suivre les indications. Sauf que momone perd la tête et veut sans cesse me faire faire demi-tour. Elle ne sait pas où elle va, me dit d’aller à gauche, puis se ravise et dit d’aller à droite. Adrien tente de faire de nouveaux réglages, momone indique 99 heures pour rentrer en Lorraine… Pendant ce temps, nous tournons dans Grenoble, par la faute de Séb qui ne veut pas m’écouter, et pourtant, il s’avèrera une fois de plus que j’avais raison ! Battu, il se reportera sur l’intuition féminine… mais je sais bien que c’est pas (que) ça. J’ai une boussole dans le ventre et il ne pourra jamais rien changer à ça. Bref, nous avons perdu du temps, mais entre-temps, le GPS a retrouvé la route. Nous rentrons. Adrien et Séb se parlent entre eux et Pauline écoute sa musique pour ne pas les entendre. Sauf qu’elle enlève ses écouteurs pour mieux entendre. Cherchez l’erreur! Puis minus copilote commence à s’assoupir, tout comme la brochette de célibataires à l’arrière. Seule momone et la radio me tiennent compagnie. Et momone recommence à perdre la boule : « faites demi-tour dès que possible » ! Je n’en crois pas mes oreilles, je suis sur l’autoroute ! Du coup, j’attends ses prochains conseils avec impatience, je ne suis pas déçue : « traversez le rond-point et prenez la première sortie ! » Ce GPS est désespérant. Adrien l’éteint ; on n’en a plus besoin de toute façon.

Entre Mâcon et Dijon, je fais une pause, j’ai froid et j’ai un gros coup de barre. Séb se porte volontaire pour terminer la route. Mais il nous fait peur ! Alors que je suis au téléphone, il se fout d’une limitation à 70 km/h et nous fait super peur ! On a bien failli s’encastrer dans les plots de la déviation… Heureusement, tout se termine bien, Séb écoute des radios de merde, les autres pioncent. Arrivée à Mirecourt un peu avant 5h30 et dans mon coffre, un tube de crème hydratante pour les mains qui n'appartient à personne...

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Commentaires
1
jdisai koi ?<br /> pas mal la tete de ET ami de bob l'eponge.<br /> vous faites peur avc vos tete de moche.
M
je veut ce cr
S
C'est toi la capricieuse :p
T
Si tu veux j'ai une photo de toutes les cameras des parcages que j'ai fait xd
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