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saison 2008-2009
20 août 2008

ajaccio - dijon / nice - nancy

Mercredi 13 août 2008 :

Les vacances s’arrêtent déjà (trois jours à Toulon) pour laisser place à la passion. Beaucoup de stress à l’embarquement, au port de Toulon : « c’est où ? J’ai pas de billet ! On peut fumer sur le bateau ? Et je dors comment ??? » Virginie, Jérôme et Zoé restent un peu avec moi, le temps d’une dernière clope sur la terre ferme. Virginie parle des embarquants, au look baroudeur. Moi, je suis d’un classicisme terrible, t-shirt à fines rayures grises et blanches, pantalon noir, baskets noires. Rien à voir avec ces gens à sacs à dos et chaussures de marche. Mikael m’appelle alors qu’il a trois minutes d’arrêt à la gare de Toulon… Moi j’ai encore 1h45 d’attente au port… Une fois sur le bateau (pas besoin de billet, seul un code à quelques chiffres suffit pour embarquer), je téléphone à Virginie, Séb et minus. Le temps ne passe pas. Je suis fatiguée et… malade ! Ce matin, j’ai finalement consulté un médecin au Revest : bronchite… Le pharmacien m’a par la suite chambrée : « vous venez dans le sud pour tomber malade ! » Je l’ai rassuré, même dans les Vosges (« C’est où ? Je n’y suis jamais allé mais ça doit être très beau ! »), je ne vais pas mieux.

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Le bateau part à 22h35, j’enchaîne les crises de toux, vais fumer parce que bizarrement ça me fait tousser moins, change de place, d’étage mais il fait froid. La climatisation est à fond. Le personnel ne parle quasiment pas français, mais juste italien… Je finis par sombrer à l’arrache sur une banquette, il n’est pas loin de quatre heures du matin.

Jeudi 14 août 2008 :

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Réveil à six heures par une hôtesse de mer, j’étais en train de rêver que je faisais Epinal-Mirecourt en vélo avec le pneu avant totalement dégonflé et que je parlais anglais !! Enfin, j’ai la tête à l’envers et je suis frigorifiée. Je vais sur le pont profiter du soleil levant sur la Corse. C’est superbe, je prends des dizaines de photos.

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Arrivée à 7h05, un peu d’attente dans le bateau puis devant la gare maritime. Minus et Karine me rejoignent, à peine réveillés après une heure de marche et nous prenons le petit déjeuner sur le port. Puis plage, quasiment déserte. Minus dit qu’il aime pas mon maillot de bain et qu’il préférait celui de l’année dernière. Soudain, dans l’eau, Karine hurle à la mort ! Je suis à deux doigts de faire la même chose quand je sens un truc me chatouiller les orteils. Un brin d’herbe ! La honte… Puis avec Karine, on fait une bataille de sable dont l’unique cible est minus. Il part nager en boudant. On se moque : « qu’est-ce qu’il a le barbu ? Il est bourru ! » Pendant qu’il s’éloigne, avec Karine, nous continuons à faire les connes. « Tu as pied ? Non, moi j’ai main. Viens, on joue à j’ai fesse. » Nous nous mettons donc assises et attendons les vagues chargées de sable. Au bout d’une grosse heure, nous quittons la plage. Mais avant ça, il faut se rhabiller et j’avoue que c’est pour le moins chaotique ! Moi avec ma valise à roulettes dans le sable, minus qui n’arrive pas à mettre son string et Karine qui met trois heures à se sécher au soleil (bon d’accord, moi aussi…).

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Nous repartons, normalement en direction du camping, mais je dois d’abord acheter un sac de couchage car, malgré une grosse valise, j’ai rien prévu pour dormir… Puis nous buvons un coup et décidons de manger sur place. Une crêperie, normal quoi. Une seule crêpe nous remplit l’estomac comme jamais et nous reprenons la route. Il fait super chaud (quelque chose comme 35°C), l’ascension est longue, longue, longue. Je cherche l’ombre, inquiète de choper un coup de soleil. Sueur sur tous les fronts mais récompense à l’arrivée : une glace énorme ! Minus et Karine ont déjà leurs habitudes au camping et m’en font profiter. Nous nous lançons dans une sieste réparatrice sauf que j’arrache une sardine de la tente avec mon pied et minus soupire car il se sent seul et cherche des amis par téléphone mais personne ne lui répond. Moi c’est bien mon téléphone qui me sort de la sieste. Nous enchaînons par de vraies activités de camping : douche (avec des gens qui chantent et racontent leur vie à tout le camping : « la biafine ça soulage mais ça répare pas »), lessive et apéro (Pietra, bière corse). Minus multi-fonctions : machine à laver, poubelle, photographe…

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Un bon steak frites plus tard, nous entamons une promenade digestive, finalement bien longue et parsemée de cactus, de chats et de voitures qui coupent les virages. A un moment, le chemin n’est plus éclairé et devient pierreux, minus veut poursuivre, mais Karine et moi, toutes peureuses que nous sommes, préférons faire demi-tour. Minus n’a pas d’autre choix que de nous suivre. Nous nous couchons tôt, avant 23 heures (de toute façon, on a que le portable de Karine pour s’éclairer).

Vendredi 15 août 2008 :

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Quelques réveils toux dans la nuit, puis pour de vrai à 8h30. Il fait déjà chaud sous la tente. Petit déjeuner, marche, Super U, marche, pique-nique, marche, stade d’Ajaccio (je fais semblant d’escalader les grilles et je foule la pelouse), marche, station-service, marche, mer (Tahiti Beach). L’eau est chaude, délicieuse, mais le vent est glacial. Karine prend en photo mes pieds dégueulasses. Et minus râle, inlassablement, car on ne veut pas l’écouter alors qu’il connaît le chemin lui !!

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Nous retournons au stade, attendons Ludovic Guerriero, étonné de trouver des nancéiens à Ajaccio et je décide de retourner au camping me chercher une veste car j’ai froid !! Il y a beaucoup de vent aujourd’hui… Je pars donc à fond, trouve un paquet de clopes neuf au bord du chemin… et fais demi-tour au bout de 35 minutes. J’aurais pu atteindre le camping dans les temps, mais j’ai peur de ne pas avoir le courage de retourner au stade par la suite. Et le match prime sur le froid ! Encore 35 minutes, presque en courant. J’ai marché toute la journée en tongs, je commence sérieusement à souffrir (surtout du mollet gauche).

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Au stade à 19h20, pas de parcage (ni de tarif) visiteur, il pleut légèrement et le vent souffle. Je suis encore un peu réchauffée par ma longue marche. Minus et Karine installent la bâche AFC derrière un but, enfin derrière le but, puisqu’il n’y a que deux tribunes ouvertes (une latérale et une derrière un but). Le reste du stade, comme nous l’avons vu plus tôt dans la journée, est en réparation/construction. Des Fanatics viennent poser quelques questions à Karine et minus. Le match débute par un tifo PQ. Dijon ouvre le score, mais personne ne l’a vu… Moi il m’a bien semblé apercevoir un cafouillage à l’autre bout du terrain. L’égalisation de Guerriero, par contre, est superbe, juste sous nos yeux et avant la mi-temps. Les corses crament et personne ne vient leur retirer. Explication à la pause : ils ont le droit pour célébrer les buts… On croit rêver…

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Je commence sérieusement à claquer des dents de froid. La deuxième période est plus houleuse, même si le score en reste là. Les contacts sont plus âpres, une bagarre éclate, beaucoup de tension de part et d’autre du terrain, des sifflets dans les tribunes, un chant des ajacciens assez limite : « il faut tuer ces putains de dijonnais ! » Guerriero vient nous saluer à la fin du match et nous demande de l’attendre à la sortie du stade. Nous avons à peine quitté le stade que les lumières sont éteintes. Trois dijonnais sont là, dont deux corses ; le troisième est en vacances chez eux. Guerriero me donne son short, les Fanatics nous interpellent pour voir les photos prises par Karine et nous rentrons… Nous mettons plus d’une heure pour faire ce que j’ai fait en 35 minutes avant le match, mais les organismes souffrent. Minus a les pieds qui enflent, et en plus Karine le guide mal, du coup il se pète le genou dans une rambarde. Karine a des ampoules et un ongle incarné. Moi, toujours une pointe dans le mollet gauche et je ne vois que d’un œil (j’ai enlevé une lentille à cause du sable). Fort heureusement, alors que nous allons attaquer la dernière montée, la pire, celle qui aurait dû nous achever, une voiture immatriculée dans le Loiret se propose de nous emmener au camping ! Nous nous serrons à quatre à l’arrière (car il y avait déjà quelqu’un à l’arrière, en plus des deux à l’avant) mais ça n’a pas d’importance. Un énorme merci à ces personnes compatissantes ! Nous prenons une douche, histoire de réveiller les gens qui dorment (il est déjà passé minuit) et nous couchons instantanément.

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Samedi 16 août 2008 :

Le grand jour aujourd’hui ! Enfin un match de Nancy ! Enfin je me disais ça aussi hier… (enfin un match de Dijon !)

Mauvaise nuit, à cause de ces saletés de fourmis qui ont envahi la Lorraine et d’un animal sauvage qui a rôdé autour de la tente toute la nuit. Peur !!!

Enfin, il faut manger, démonter la tente et surtout tout faire tenir dans l’unique sac de rangement, confier la garde à minus multi-fonctions (chien de garde ce matin) des bagages pendant la douche, boire un verre en attendant le taxi… qui n’arrive pas !!! Bon, y a des bouchons, c’est tout.

Taxi sans plaque mais sympa. Minus ne peut pas s’empêcher de parler de foot et nous sommes vite à l’aéroport, pas mal en avance. J’ai des courbatures partout. Enregistrement des bagages, attente, déjeuner mais j’ai pas vraiment faim car prendre l’avion me stresse un peu (pourtant j’ai déjà pris l’avion), et attente encore. Bien sûr, seul notre avion a du retard, je commence à m’imaginer que je ne vais jamais arriver à Nice, que – cauchemar – je vais rater le match de Nancy contre Nice…

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L’avion part finalement avec environ trois quart d’heure de retard, tout petit avion d’une quatre-vingtaine de places (Karine a compté) et réacteurs apparents, j’ai peur, peur, peur ! Je me vois plonger dans la mer. Heureusement, le paysage vu du hublot est magnifique, ça m’aide un peu à oublier la traversée de la mer Méditerranée. Et la traversée est courte, moins d’une heure plus tard nous sommes à Nice après avoir survolé Monaco puis la promenade des anglais. Le commandant de bord annonce 23°C à Nice… (un peu plus chaud que ça en réalité)

A l’arrivée, tendu d’écharpes d’AFC : Vincent, Adrien-masterneo et Jean-Michel ! Nous discutons un peu ; avec Karine, je vais fumer une clope pour me remettre de mes émotions. Et nous en oublions presque les bagages : nous sommes les trois derniers à les récupérer !

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Direction ensuite, avec minus disparu sous les sacs, l’Etap Hotel à côté de l’aéroport (oui, Karine s’est plantée dans la réservation !!) où je me change car il fait frais. Tout le monde prédit que je serai la dernière, or je suis la première en bas de l’hôtel à piaffer d’impatience…

Vincent m’emmène, accompagnée de Karine et Benoît, déposer ma valise chez lui. Je bois de la bière et Benoît parle de l’élimination de Nancy à Farfefou. Et puis, j’ai hâte d’être au stade, ou en tout cas, tout près.

Vincent nous ramène donc au stade, se gare sur le parking pour tout le monde et je quitte tout le monde pour rejoindre la rotonde. Avant-match avec des niçois et des nancéiens. Puis Virginie m’appelle, elle vient avec Jérôme et Zoé au match mais ils sont pris dans les bouchons… Je les renvoie sur Vincent pour qu’il les guide et, pendant ce temps, rentre dans le stade. Il y a foule. Nancéiens, vacanciers.

Le match débute, les niçois sortent le tifo bouées, Virginie arrive enfin, elle s’est aussi fait piquer son briquet pourtant je lui avais dit de le planquer dans ses chaussures, mais elle porte des tongs… Nice ouvre le score, Nancy égalise sur penalty !

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La seconde période est bonne, Virginie, Jérôme et Zoé se lèvent pour quelques chants : « tous ensemble », « qui ne saute pas est un messin (un quoi ??) »… Bref, bonne ambiance mais Nancy joue le nul et perd dans les dernières minutes ! Déception, mais ce n’est pas volé, malheureusement…

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J’ai oublié de prendre des photos, pourtant il y avait matière à ! Virginie dans un stade pour un match de foot ! et de faire les présentations (Vincent, minus, Karine…), désolée… Après le match, je vais manger des frites avec Mikael tandis que les AFC attendent les joueurs. Et puis, nous allons près de la gare manger encore. Je prends juste un truc au chocolat mais je n’ai pas faim. Tout le monde se sépare, je rentre avec Vincent et Karine.

Dimanche 17 août 2008 :

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Nuit mouvementée, Karine me donne des coups quand elle se retourne, je lui réponds par des quintes de toux. Le matin, je suis tout simplement très fatiguée. Je me fais un vieux pote dans le bus, un niçois dont je comprends un mot sur deux, et une copine dont j’ai oublié l’origine mais qui parle bien français et travaille dans une centrale nucléaire (une « bombe nucléaire » comme la surnommera plus tard mon néo-pote), retrouve les AFC chez René Socca, nous mangeons, buvons puis partons à l’assaut du parc du château. Il fait super chaud et tout effort physique fait suer mais nous y parvenons, non sans joie. J’attaque même quelques rochers supplémentaires, histoire d’avoir une meilleure vision de Nice à mes pieds. Le panorama est superbe en tout cas. La mer à perte de vue, le port de l’autre côté.

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Au retour, nous faisons une pause bien méritée dans un bar puis prenons une glace. Moi j’en veux une au chewing-gum, mais c’est de la publicité mensongère ! Il n’y en a pas… Je me rabats donc sur une glace à la pastèque. Un vieux billet de 5€ passe de main en main : Jean-Michel, Olivier, moi, Benoît. Qui parviendra à s’en débarrasser définitivement ?? Puis je retrouve Mikael à la gare et nous allons dire au revoir à Karine qui prend le train pour Paris. Train d’abord annoncé avec quelques dizaines de minutes de retard et qui arrivera à Paris à six heures du matin, en raison d’un caténaire qui a sauté ! Pauvre Karine…

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Les deux jours suivants ? Vacances… à base de pizzas, frites, bières, mer et galets, soleil, musée des arts asiatiques, promenade des anglais.

Mardi 19 août 2008 :

En début d’après-midi, un peu triste après une dernière baignade, je retrouve minus, Olivier et Benoît chez ce bon vieux René Socca qui nous reconnaît : « salut les nancéiens ! C’est Metz la capitale de la Lorraine… ». Benoît est intarissable, il ne s’arrête jamais, est toujours en décalage avec ce qu’on dit. Du coup, on le fait boire deux panachés et il comate. Ouf. Olivier me donne un conseil : pour retrouver Benoît, il suffit de regarder Scarie Movie 3. Je m’en souviendrai. Et puis Olivier me trouve joueuse parce qu’on s’éclabousse mutuellement après s’être lavés les mains. Sinon, nous buvons des bières pour passer le temps en attendant le train. Et nous écrivons une carte de Nice pour Karine, pour qu’elle supporte la grisaille parisienne (cliché…). A Nice, il paraît qu’il fait FROID aujourd’hui. Nous n’en croyons pas nos oreilles. Qu’ils viennent un peu dans l’est, histoire qu’on rigole !

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Le soir, nous retrouvons Vincent et mangeons chinois. Minus stresse un peu, peur de rater le train, mais celui-ci part en retard… Nous espérons tous bénéficier de réductions pour un prochain billet de train, mais il rattrapera quasiment tout son retard dans la nuit… Train rempli d’italiens au début, qui me demandent ce qu’a dit le contrôleur. Fière de moi, je sais répondre que : « the train is late ». J’ai envie d’ajouter : « à cause de vous » (nous avons dû attendre le train en provenance de Milan). Deux allemandes occupent également le wagon. Benoît n’en peut plus (trop de filles, trop de panaché, trop de tout), mais il parvient tout de même à discuter avec sa voisine qui lui offre un chocolat. Olivier s’éclipse dans sa couchette. Minus squatte le couloir ; trop de monde partout pour lui. Mikael lit. A Marseille, le train est envahi, ça fait chier. Mais j’arrive quand même à dormir quelques minutes. Nous arrivons vers sept heures à Nancy, il fait vraiment froid. Je prends le train en direction d’Epinal et je laisse les mecs à la gare.

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Commentaires
T
Section Quatarie on sky XD
M
Je voudrais bien mettre les photos, mais je n'ai plus internet chez moi ! Je meurs à petit feu...<br /> Merci de votre compréhension.
M
super sejour <br /> pour un 1er dep de la saison ont demare fort <br /> bisou ma maudinette
T
Ils ont l'électricité quand il fait beau... 3 fois par an donc.<br /> <br /> Et vive le Panachez.
V
n'empêche que l'autre Etap Hotel est mieux...lol<br /> Pour les photos on patiente encore un peu...mais c'est long dans les vosges le développement des photos...;)
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